Petit délire musico poétique
Un billet spécialement dédicacé aux "enquiquineuses",
qui ont inspiré par ailleurs, les poètes comme les musiciens (ce qui revient au même, la plupart du temps !). Mesdemoiselles, je vous laisse donc en tirer la conclusion qui s'impose ... mais sachez toutefois ne pas abuser ! (Comment ça ? Hein ? MOI ? Meuhhhhhnooon ! Rhooolala, ce que vous pouvez être mauvaise langue, pfffffffffff !)
Donc, qu'écrivé-je, délà ? Ah ! Oui ! Le poème est de Victor Hugo (Comment ? "Totor" ? Meuhnon, je l'ai pas dit ! Chhhhhttt !), extrait du recueil Les contemplations et dédié à sa fille Léopoldine. (Euh, on oubliera le fait qu'elle soit morte, l'amour d'un père pour sa fille est tellement beau, et si bien dit dans son quotidien par T.. euh, Hugo !) Voilà pour le poète !
Pour la musique, encore un "vieux" tube, de Simon & Garfunkel Cecilia. (Même que je l'ai chantée avec un groupe quand j'étais djeun' ... Oui, bon, je sais, et je vous prierai de vous abstenir de commentaires déplacés ou je me verrais dans l'obligation de sévir lâchement ...A mon âge, on est vite susceptible ! Si on peut, d'ailleurs, on verra ça avec M. M....l, la preuve par l'ouïe ! Sisi, ça existe !)
Plus sérieusement, la reprise est faite par NAOSOL, un groupe que j'ai découvert sur Dailymotion, et dont je vous invite à voir les créations là aussi : http://www.spidart.com/naosol, ou là : http://www.naosol.free.fr/ .
Au delà de la video postée ici, où les compères s'amusent ... et nous aussi (moi, en tout cas !), vous y trouverez une musique de qualité et très aboutie. Comment ça, je fais de la pub ? Ben, voui, j'ai le droit ! C'est MON blog ! Nan ? ;-)
Et puis, tant qu'on y est, allez aussi voir le groupe COCOON (re-dailymotion, vous y retrouverez aussi le guitariste), là : http://www.myspace.com/listentococoon ou là : http://www.lecargo.org/ (où les téléchargements sont GRATUITS ! Y a qu'à lire !!!!)
Bon, ben voilà, c'était un long billet, j'étais d'humeur taquine. (Tiens, vous aviez remarqué ? Nan ! J'ai dit "taquine", pas "enquiquineuse" !) Je vous laisse donc avec les hommes et ce qu'ils en disent ... avec tendresse, oui, j'enfonce le clou !!!!
Et à lundi, si le coeur vous en dit !
Elle avait pris ce pli ...
Elle avait pris ce pli dans son âge enfantin
De venir dans ma chambre un peu chaque matin;
Je l'attendais ainsi qu'un rayon qu'on espère;
Elle entrait, et disait: Bonjour, mon petit père ;
Prenait ma plume, ouvrait mes livres, s'asseyait
Sur mon lit, dérangeait mes papiers, et riait,
Puis soudain s'en allait comme un oiseau qui passe.
Alors, je reprenais, la tête un peu moins lasse,
Mon oeuvre interrompue, et, tout en écrivant,
Parmi mes manuscrits je rencontrais souvent
Quelque arabesque folle et qu'elle avait tracée,
Et mainte page blanche entre ses mains froissée
Où, je ne sais comment, venaient mes plus doux vers.
Elle aimait Dieu, les fleurs, les astres, les prés verts,
Et c'était un esprit avant d'être une femme.
Son regard reflétait la clarté de son âme.
Elle me consultait sur tout à tous moments.
Oh! que de soirs d'hiver radieux et charmants
Passés à raisonner langue, histoire et grammaire,
Mes quatre enfants groupés sur mes genoux, leur mère
Tout près, quelques amis causant au coin du feu !
J'appelais cette vie être content de peu !
Et dire qu'elle est morte! Hélas! que Dieu m'assiste !
Je n'étais jamais gai quand je la sentais triste ;
J'étais morne au milieu du bal le plus joyeux
Si j'avais, en partant, vu quelque ombre en ses yeux.
Victor Hugo, Les contemplations
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